Usual place #3 par Sergio Camplone
Edition : Tirage original, 10 exemplaires.
Authentification : Certificat numéroté et signé par l’artiste, facture.
Médium : Photographie.
Technique : Tirage Fine art qualité musée.
Couleur : Encres pigmentaires UltraChrome K3.
Support : Papier Hahnemühle, FineArt Baryta 300g.
Tirage : Avec marge blanche autour de l’oeuvre.
Encadrement : Montage sur Dibond® avec chassis rentrant, Encadrement en Caisse américaine.
Paiement possible en 2x, 3x ou 4x sans frais !
Avec Alma, solution intégrée à votre règlement par carte bancaire.
Valable pour tout montant de 50 à 2000 euros.
€ 553.89 – € 1 438.12 TTC
Complément d’informations
Moyen de paiement : Carte bancaire sécurisée via notre partenaire Stripe, Paypal, Virement bancaire, Alma.
Délai de fabrication avant envoi : 7 jours pour un tirage seul, 15 jours pour un tirage avec encadrement.
Livraison : A domicile ou en Point relais. Quasi partout dans le monde.
Frais de livraison : Offerts, léger dépassement pour certaines régions du monde.
Tenue dans le temps : Stabilité des couleurs, résistance aux UV en intérieur, grâce aux encres pigmentaires minérales encapsulées de résine projetées sur un support 100% Alpha cellulose.
Durée de vie : 75 ans sans dégradation en conditions normales d’exposition en intérieur. Résultat des tests réalisés en laboratoires indépendants.
Conservation : Environnement ambiant stable autour de l’oeuvre préconisé. Variations de température et humidité à éviter. Lumière du jour directe proscrite.
Taux d’humidité recommandé : 35 à 65%.
Température conseillée : entre 10 à 30°C.
Normes et certifications : Sans acide, ni lignine. Norme ISO 9706 long life.
A propos de l’artiste
Né à Pescara en 1969, Sergio Camplone étudie la photographie à la Cfp Bauer à Milan. Il est photographe architectural pour des architectes, des magazines et l’administration publique. Il gère des ateliers de photographie universitaires sur la perception de nouveaux paysages urbains et sociaux. Il a récemment produit, entre autres, la série Anagrafe del danno sur le tremblement de terre de l’Aquila, et Breviario di un paesaggio incompleto à propos du désastre dans la région de Vajont. En collaboration avec le Département d’Architecture et l’Université de Matera il développe le projet Una questione meridionale. Pour le projet Lacuna/ae, il travaille sur The Third Way à Mazzorbo, Venice autour de l’architecture de De Carlo. En collaboration avec la Synapsee Collective organisé par Steve Bisson, il réalise la série Appunti sulla chimica italiana autour du site chimique Bussi Officina à Abruzzo. Sergio Camplone travaille actuellement sur les réglages de portraits photographiques parallèlement à ses recherches continuelles sur l’évolution des paysages contemporains et de l’architecture. Il est professeur de photographie dans le Département d’Architecture à l’Université de Pescara.
Site web : www.sergiocamplone.it
Interview de
Sergio Camplone
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TECHNIQUE
Comment as-tu choisi ton moyen d’expression ?
Après avoir consacré la première partie de ma vie à la musique, je me suis tourné vers la photographie. J’ai étudié la photographie à la ‘c.f.p. Riccardo Bauer’ à Milan et j’ai obtenu mon diplôme en 2000. Je pense que c’est la photographie qui m’a choisi.
Ce médium est-il secondaire par rapport à ton propos ou étroitement lié ?
En ce moment c’est étroitement lié à ce que je fais et comment je le fais.
Quel matériel utilises-tu et pourquoi celui-ci plutôt qu’un autre ?
Toutes les images dans mon portfolio existant étaient créées en moyen format, alternant pellicule 6×7 et numérique. Peut-être est-ce une obsession ou peut-être est-ce juste une question de qualité ?
Comment une séance de travail se prépare-t-elle ?
Ça dépend du type de travail. Les oeuvres commandées ont des contraintes, pendant que mes projets personnels découlant de ma réflexion prennent beaucoup de temps. D’habitude, je commence à partir de livres que je lis à ce moment-là, ou autour de faits ou de gens qui éveillent mon intérêt.
Peux-tu m’expliquer ce qui diffère entre tes débuts et ton travail actuel ?
Je ne sais pas exactement. Je pense que c’était une progression liée à mes intérêts émergents. Au début, je m’intéressais au paysage et les changements au fil du temps. Ensuite, le rapport entre les humains et la nature, et finalement la science.
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INTIME
Tes origines, ta culture ont-ils un rôle dans les œuvres que tu produis ?
Je pense que oui, je vis sur la côte est de l’Italie centrale du sud et cette région a façonnée mon utilisation de la lumière, une lumière claire et froide. En Italie la photographie de paysages est née avec Luigi Ghirri, influencé lui aussi par cette même froide lumière italienne centrale baignée par la mer Adriatique.
Quels sont les événements qui t’ont le plus influencé ?
Je ne connais pas la réponse à cette question.
Quelles sont les sources de ton inspiration ?
Quand j’étais plus jeune en outre la musique, j’aimais beaucoup lire des romans soi-disant d’anticipation. La science-fiction utopique comme celle de Philip K. Dick, des documentaires par Werner Herzog, des essais par Jared Diamond, les visions urbaines extraordinaires de Mike Davis et le Futur de J. G. Ballard.
As-tu une anecdote qui permettrait de comprendre la genèse de ton travail ?
Peut-être en 1997, quand j’ai décidé de changer de vie complètement et que j’ai quitté ma ville d’Italie du sud pour commencer à étudier la photographie dans une grande ville au nord. A Milan où j’ai vécu pendant 10 ans. Milan où l’on m’a offert comme cadeau mon premier livre de photo, Niente di antico sotto il sole de Luigi Ghirri. Maintenant ce livre est très difficile à trouver, et cher. Il a été comme une illumination. Il a stimulé mon intérêt pour le paysage à la périphérie des grandes villes.
L’actualité rentre-t-elle en compte dans ta fabrication ou au contraire t’en détaches-tu ?
Elle rentre tout à fait en compte. L’art devrait questionner le présent afin de questionner le futur. Pour moi, la photographie est un outil d’investigation, pas apaisant.
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PHILOSOPHIQUE
Tes oeuvres sont-elles plutôt un dialogue, une trace ou encore une dénonciation ?
Je dirais plutôt une trace. Je ne peux que proposer des réflexions sur ce qui nous entoure. Je pense que le seul but d’un artiste est de créer des doutes en ce qui concerne ce qu’on regarde.
Souhaites-tu amener le spectateur à se questionner ou préfères tu l’interpeller ?
L’art doit être astucieux pour poser des problèmes et des doutes. L’art est toujours une source d’émerveillement et de beauté, même quand c’est difficile.
Quel regard portes-tu sur l’humain, et par conséquent à travers ton travail ?
C’est une question extrêmement difficile. Après plusieurs années de photographie de paysage et d’analyse du territoire, où j’avais tendance à marginaliser la figure humaine, je me suis remis à faire face aux gens et à réaliser des portraits. Je m’intéresse au paysage, surtout aux nouveaux modes de vie, mais toujours en fonction des gens et leur capacité à changer le paysage, à faire leurs propres paysages. L’humain est toujours au centre de mon travail.
Si tu devais comparer ton dernier travail avec le prochain ?
Mon dernier travail résulte de ce temps inattendu : ma quarantaine pour le COVID-19. Mon travail précédent est le résultat d’une résidence artistique en Calabre, en Italie du sud. Ils ne se ressemblent pas du tout parce qu’ils résultent de réflexions différentes. Cependant, l’approche est similaire.
L’art est-il poésie ou intervention sociale ?
Quand ces deux choses convergent, le miracle de l’art a lieu.
POUR
CONCLURE
Quel regard portes tu sur ton propre travail ?
Cet entretien se déroule à mi-quarantaine de la Covid-19. Je ne sais pas, peut-être que c’est le bon moment de définir quelques-unes de mes idées.
Quels sont tes projets en cours, à venir ?
Je travaille actuellement sur des portraits, mais je continue mes recherches récurantes sur l’évolution du paysage et de l’architecture contemporaine, attiré par ces lieux qui sont soumis aux changements et aux transformations progressives au cours du temps.
Vois-tu une chose à ajouter ? Je te laisse le mot de la fin…
Je pense que la passion pour l’art et la beauté unit les personnes impliquées dans Ultrashop, les fondateurs et les collectionneurs. Donc, je suis plus qu’heureux de pouvoir participer à ce projet.